vendredi 6 septembre 2013

06/09 LE PIEGE DU NEW AGE. COMMENT EN FINIR – LA SPIRITUALITE DETOURNEE

Voici ici de quoi vous libérer de la prison où vous croyez trouver la délivrance.
Tout est en vous et surtout la capacité de vous relier en direct avec nos frères, Sananda, Ashtar Sheran, St Germain, Mickaël et tant d’autres, même sans les nommer puisque la plupart ne les connaissent pas, ils vous écoutent…même si vous ne les entendez pas, ne les voyez pas.. 
Soyez maîtres de vos vies, ne donnez plus le pouvoir aux autres.
Nos frères font du nettoyage pour que l’ombre quitte cette planète, mais, c’est aussi à nous de ne pas tomber dans tous les pièges et d’enfin nous assumer, de nous souvenir qui nous sommes et le pouvoir que nous avons.
     S’engager dans une démarche spirituelle est une affaire délicate où l’on ne peut compter que sur soi-même. L’expérience est le seul guide, mais notre culture rationaliste ne nous prédispose pas à identifier les illusions de nature spirituelle. Toutefois, il est possible d’éviter certains pièges en connaissant à l’avance la finalité des pratiques en matière de développement personnel et de spiritualité.
Ce qui se cache sous l’emballage est souvent à l’opposé des promesses…
On a lu un ouvrage qui nous a enflammé, et l’on est prêt à participer au stage qui nous invite à mettre les belles théories en pratique.
Si l’on observe qui se passe dans le domaine des spiritualités prêt-à-porter, on réalise que les livres et les annonces sont un moyen de nous attirer dans une pratique collective. L’on s’harmonise lors d’une méditation de groupe, dans le but de créer un égrégore, ce qui n’est jamais neutre.
On vous a jeté un hameçon avec un bel appât, et vous avez mordu. En réalité, la partie occulte de l’affaire vous demeure cachée, mais la finalité est de vous mettre sous tension, en phase avec une fréquence reliée à une centrale où opèrent des experts masqués.
    On a de bonnes raisons de penser que ces harmonisations de groupe – au nom de la lumière, il va se soi – sont des mises sous contrôle afin de brancher le groupe sur un centre utilisant les ondes à basses fréquences. Des entités du plan astral sont captées dans le but de servir de médium afin de donner à ces séances de spiritisme l’apparence spirituelle.
C’est plausible si l’on en croit les informations qui filtrent sur la technologie occulte.
Le new âge est un concept inventé au début du 20° siècle par un occultiste oriental.
Il est fondé sur une volonté de mettre les esprits sous contrôle collectif – pour préparer une religion mondiale sur la fréquence 666. L’appât a été l’imminence d’un âge d’or, mais rien de tel n’est prévu par les traditions authentiques qui parlent du futur.
Le mythe de l’âge d’or dans l’ère du Verseau a rencontré un énorme succès à cause des fléaux modernes, dangers artificiellement aggravés par les agents de cette opération.
    Participer à ces séances de méditation n’est pas sans risque car on peut se relier à un courant spirituel inférieur ou vampirique, avec les conséquences psychiques qui en découlent. Ces risques ne sont jamais évoqués dans le new âge où tout ce qui brille est lumière.
On vous parle beaucoup de la lumière, mais on ne vous dit pas de quelle lumière il s’agit…
Les risques ne sont jamais évoqués par les pirates qui écument les eaux du new âge, en exploitant la naïveté des néophytes.
Ce qui compte est d’être pure et centré dans le cœur, quoi qu’on fasse, la vaisselle ou autre…
Votre idéalisme, renforcé par votre conditionnement judéo-chrétien, ne vous porte pas à démasquer ce qui se trame derrière le channeling et ses révélations fabriquées.
La loi du silence règne sur l’univers du nouvel âge. Les professionnels ne se risquent pas à dénoncer un compère louche, sous le prétexte qu’il faut être dans  « l’amour inconditionnel ».
    Cela cloue le bec à toute interrogation pertinente. Toutes les parades ont été prévues pour empêcher l’esprit critique. Les vedettes du channeling sont reçues devant des cercles discrets à l’ONU. Ils servent les illuminati.
    Le new âge se veut positif, mais il préconise des techniques de liaison avec des entités rétrogrades, d’un niveau bestial, mais qui ont la capacité d’apparaître en êtres de lumière. Lorsqu’à la suite de ces contacts, votre système de chakras sera déréglé et que vous vous serez fait piller votre énergie, parlerez-vous encore d’évolution positive ?
Nombre de pratiques actuelles, anodines en apparence, nous font glisser vers la fantasmagorie des plans invisibles, où il existe encore moins de probité qu’ici-bas.
Certaines de ces illusions sont des imitations de la Vérité, mais l’on peut démasquer aisément l’imposture à l’aide de quelques critères. Hélas, celui qui en est au commencement de sa quête et qui est peu expérimenté, sera ébloui. Il se jettera vers la lumière qu’on lui indique avant de découvrir que c’était la première tentation d’un long chemin parsemé de mirages.
Passée l’exaltation du début, et après un périple frustrant, on se retrouve à la case départ, désillusionné, dépossédé de notre vitalité, et financièrement délesté.
On a gagné une expérience, et c’est déjà bien, à condition qu’on sache en tirer la leçon…
Il y a des principes à connaître avant de s’engager dans une pratique car il est impossible de déterminer à l’avance sa finalité.
Cette finalité occulte qui se cache habilement derrière les promesses, ainsi que ses contre-indications, ne sont jamais indiquées.
On ne soulève surtout pas l’épineuse question des dettes qu’il faut rembourser lorsqu’on négocie quelque petit avantage spirituel.
C’est un sujet tabou dans le commerce avec l’invisible. Mais le  « commerce avec les esprits » , les « guides de lumière » ou d’autres entités, comme son nom l’indique, demeure un commerce fait de tractations et de bénéfices, d’intérêts, de séduction et de dissimulation.
Ce qui pour l’un n’est qu’une expérience, peut être une régression pour l’autre.
Ce qui pour l’un n’est qu’un divertissement sans lendemain, pourrait être un enchaînement spirituel pour un autre.
Souvent la folie provient d’un usage de la magie dans une existence antérieure. On commence par des exercices pour développer les pouvoirs psychiques et l’on se retrouve avec des chakras déséquilibrés, une tyroïde hypertrophiée ou l’hypophyse endommagée.
Il faudra soigner ces déformations dans une existence future car tout se compense.
Bien entendu, il s’agit là de cas extrêmes, car la plupart des techniques de développement personnel ou d’expansion de la conscience n’ont qu’un effet placebo qui ne laisse pas de séquelles durables, sauf le prix des stages…
Donc, avant d’entrer dans un groupe attractif, de dépenser vos économies dans un stage, ou de vous livrer à une discipline, faites le bilan de ce que vous espérez en recevoir, et de ce que vous risquez d’y laisser…
    Il y des chemins spirituels harmonisés avec le psychisme et l’organisme de l’occidental vivant dans le monde contemporain. Mais il y a beaucoup plus de pratiques qui sont en opposition avec notre constitution physique et psychique actuelle, et dont on ne peut espérer aucune amélioration constructive.
Il faut rejeter les pratiques et les enseignements qui risquent de nous mettre en contact avec des entités et des égrégores qui nous captent en nous déportant vers l’extérieur de nous-mêmes. Il ne faut jamais forcer le fonctionnement de nos chakras et de nos corps subtils.
La compréhension objective des systèmes spirituels repose sur une connaissance de la constitution subtile de l’être humain et des méthodes de transformation initiatiques. Chaque siècle propose de nouvelles méthodes qui ne sont qu’une reformulation des techniques anciennes, mais adaptées aux rayonnements de l’époque.
Lorsqu’on a à peu près compris les principes des techniques pour élever le taux vibratoire, activer les centres énergétiques, et aligner la conscience sur d’autres fréquences, on est armé pour faire la différence entre les techniques régressives qui conduisent à une liaison avec les plans invisibles inférieurs, et la voie spirituelle. Mais la distinction est délicate.
La voie spirituelle authentique ne conduit pas à une liaison avec le monde occulte (la lumière astrale par exemple). Elle repose sur le centre de notre être, et non sur des entités extérieures. C’est un chemin qui va à l’opposé du new âge.
Il faut savoir ce que l’on cherche dès le début. Ce n’est pas toujours clair pour le chercheur qui est sollicité par des évasions spirituelles.
Il ne sait où aller, et séduit par des enseignements qui mettent une transformation à sa portée sans trop d’effort, il se laisse tenter.
    On pourrait se dire : qu’importe si la pratique que j’ai expérimentée est une impasse et si les enseignements qui m’ont séduit sont de la supercherie. N’est-ce pas à travers ses erreurs que l’on apprend la vie ? L’expérience n’est-elle pas notre seul guide ?
Oui, il n’y a aucune raison de craindre l’expérience. C’est la loi de la vie. Mais, il faut savoir que certaines pratiques perturbent les délicats organes de l’âme. On risque de déformer notre système psycho-spirituel.
Et ne croyez pas que ceux qui vendent ces techniques en savent plus que vous, aussi initiés qu’ils se prétendent ! Ce sont souvent des apprentis sorciers, qui ont éprouvé une satisfaction personnelle avec une méthode qu’ils croient adaptée à tout le monde. Ils y trouvent aussi un moyen de gagner de l’argent. Ce qui pourrait être gratuit ne l’est pas obligatoirement d’un point de vue occulte.
Lorsque l’on est accroché et qu’on devient soi-même un « initiateur », la boucle est bouclée. On va jouer au petit maître, un aveugle qui guide les aveugles.
Bien entendu, les spéculateurs de la spiritualité s’appuient toujours sur des explications pseudo scientifiques ou une tradition vénérable, comme la mode du chamanisme qui sera remplacée par autre chose d’ici peu. Qui sait si cette tradition n’a pas été pervertie, et si, hors de sa matrice, sa magie ne s’est pas inversée ? C’est souvent le cas pour les techniques venues d’Orient qui ont été élaborées pour des êtres différents de l’occidental au plan physiologique et psychique.
    Quant aux nouveaux systèmes de méditation du new âge, ils opèrent quasiment tous sur une fréquence du plan astral, qui est la dimension de l’illusion par excellence. L’expérience est souvent agréable, car un sentiment de contentement s’en dégage, mais le résultat spirituel est non seulement nul, mais négatif. Pendant le relâchement de la méditation, on devient aisément la proie d’entités-relais qui cherchent à investir les consciences momentanément mises en veilleuse.
Il y a deux manières d’affaiblir le libre-arbitre d’un être humain : la douleur ou le plaisir.
Le new âge agit par la promesse d’une élévation dans les mondes spirituels, ce qui, pour les gens sensibles, apparaît comme la plus haute satisfaction, le gage que la souffrance sera abolie et que le bonheur est en vue.
C’est la promesse d’une ascension vers le ciel, vie après vie, toujours plus et toujours mieux. Mais les lois de l’évolution sont différentes.
    C’est là en résumé le new âge tel qu’il a été diffusé par les occultistes du courant théosophique au début du 20° siècle, puis théorisé par une éminence grise du Lamaïsme, le maître Tibétain, et enfin relayé par de nombreux occultistes qui se croient connectés sur la « grande loge blanche ». Cette loge et ses « ashrams de maîtres » dissimulent le centre du contrôle politico-occulte planétaire.
    Nous sommes conscients que si un pratiquant d’une méthode de méditation traditionnelle lit ces explications, il risque d’être scandalisé car il dira que nous mettons tout dans le même sac. Nous voulons simplement dire que les choses se passent ainsi la plupart du temps, spécialement lors de séances méditatives dirigées par des channels dont la personnalité anormale est une brèche qui favorise la pénétration d’entités dans notre existence.
Les guides de ces séances sont obombrés (Couvert d'une ombre), quasiment envoûtés par des esprits-contrôle dont la fonction essentielle – derrière le joli refrain  » lumière et amour  » – est de réunir des gens pour les mettre collectivement en phase de manière harmonieuse, pour mieux les tenir sous contrôle. Ces guides et « canaux », a demi sincères, ignorent le but secret de l’opération de pompage spirituel dont ils sont les agents parfois émerveillés. Il est en effet très gratifiant de parler au nom de l’invisible et il y a beaucoup de candidats qui espèrent devenir des petits maîtres. L’être humain a été conditionné à vénérer l’autorité, et nulle autorité n’est plus attractive que celle qui est supposée venir « d’en haut » . Mais l’invisible n’est pas le sacré.
Les channels, ces nouveaux spirites, voient dans leur liaison avec l’invisible le signe d’une élévation ou d’une élection, alors qu’il s’agit d’une régression de la conscience.
On ne peut les faire changer d’idée, car la passion de l’invisible les obsède comme une drogue. Ils sont intoxiqués, et comme des dealers, ils racolent des prosélytes pour étendre le cercle de leur trafic, tout en en retirant un profit matériel et un sentiment de puissance.
Voilà comment les choses se passent dans la plupart des réunions de prière, d’invocation ou de méditation.
Un contact est établi par le leader-médium avec un esprit-contrôle qui s’est présenté sous une identité parfois prestigieuse en fournissant des messages plus ou moins élaborés, qui jouent sur les registres de la crainte apocalyptique – le complexe sécuritaire – tout en flattant notre ego, qui se sent élu.
Les religions ont donné de fausses images de la vie spirituelle, et devant le merveilleux et l’invisible, les gens deviennent des enfants.
Lors de la délivrance des messages par channeling, on commence par les tartes à la crème en annonçant que les temps sont perturbés, mais que l’amour va tout réparer – grâce à notre dévouement pour la lumière.
Les mots clés de ce conditionnement sont « la paix, la joie, et la lumière » dont on sait qu’ils sont ressentis comme particulièrement plaisants pour l’être incarné sur une terre où la vie n’est pas toujours rose.
    Il suffit de vous faire croire qu’il y a du cœur pour vous faire tout gober.
    Qui ne désire vivre dans l’amour et la joie ?
La promesse est ciblée pour faire mouche. L’aspect le plus pernicieux de ce lavage de cerveau à la manière douce du new âge, c’est qu’on culpabilise ceux qui ne se sentiraient pas pleins « d’amour, de paix et de joie ». Comme ils sont méchants ces récalcitrants !
Il est difficile d’échapper aux valeurs de la pensée unique du nouvel âge. Elle s’est infiltrée partout par les médias et la publicité.
Tu dois être dans la lumière ! Tu dois vivre dans la joie et l’amour ! Tu dois aspirer à l’harmonie et à la paix, même si ta vie et un chaos. C’est le totalitarisme de la bonté et du bonheur. On se paye de mots et d’illusions.
Cette propagande faussement positive qui nie la subtilité et les paradoxes du destin individuel est une tyrannie au nom du « bien ».
« Si tu n’es pas dans la paix et l’amour, alors, tu dois t’améliorer et participer à tel stage qui va te remettre sur le bon chemin, celui de la lumière et de la joie. »
C’est de cette manière que depuis un demi siècle, nous sommes infantilisés par le nouvel âge qui a instauré le spirituellement correct en spéculant sur la détresse psychique de l’être humain qui mène une vie artificielle dans une civilisation démente.
    Le  » service à autrui  » est à la mode. En fait, on détourne ainsi l’être conscient de sa véritable mission qui est de trouver son centre originel individuel.
Dans le nouvel âge, il ne faut pas critiquer, ni émettre d’opinion négative. Il ne faut plus débattre des problèmes en profondeur pour ne pas rompre l’harmonie artificielle. Et bien sûr, il faut suivre une thérapie ou un développement personnel si l’on dévie.
La mode de la psychologie a préparé le terrain à cette normalisation. Le new âge est hyper conformiste. C’est une religion dogmatique.
Mauvais est celui qui ne veut pas être « bon  » à la manière de tout le monde et qui ne croit pas dans les promesses d’un monde meilleur.
Méchant est celui qui ne croit pas dans la paix hypocrite des politiciens illuminati ni dans la bonté superficielle et sirupeuse qui dégouline des cercles névrosés du new âge.
« Il est mauvais, c’est un être négatif. Il émet des ondes nocives. Il n’est pas dans la lumière et dans l’amour. Il n’est pas spirituellement évolué. C’est un être noir. Mais on ne juge pas, bien entendu … non, on ne juge pas. »
Combien de fois n’avons-nous pas scandalisé une dupe du channeling en lui déclarant que son message ne valait pas une crotte.
Essayez de faire comprendre à un exalté que ses « guides de lumière » et ses « maîtres ascensionnés »  (il en est de vrais, bien sûr !) sont des mirages diffusés à partir de centres secrets à l’aide d’une haute technologie occulte ! Expliquez-lui que ces hauteurs qu’il croit célestes sont des plans de conscience encore plus bas que l’existence matérielle. Il vous regardera sans doute d’un air incrédule en pensant que vous lui faites une blague de mauvais goût, à la limite du blasphème. Puis, il vous tournera le dos, et prendra congé, tétanisé par la violence et l’ignorance dont il vous croit rempli.
Il ne discutera pas, car vos propos lui paraissent absurdes. Il n’en reparlera plus et posera une pierre dessus.
N’est-il pas fou celui qui pense que des prédateurs utilisent la spiritualité pour faire avancer leur politique ? N’est-il pas détraqué celui qui dit : « ne participez pas aux prières collectives pour réparer tel aspect de l’existence car c’est précisément le piège où l’on veut vous mener.» Et lorsqu’une catastrophe est évitée, l’on vous dira que c’est grâce à vos prières et vos pensées. Mais qui sont ceux qui annoncent les catastrophes et vous demandent de prier pour les écarter ?
Celui qui ne veut pas se joindre aux séances de prière pour la paix ou pour écarter un soi-disant fléau est-il mauvais ? Non, il est lucide.
Il exprime une vérité pénible à entendre, un fait connu des éveillés de tous les temps. Depuis qu’il existe des religions et des intermédiaires entre l’homme et le divin, des hiérarchies d’entités retardées de l’au-delà exploitent l’humanité sans vergogne en jouant sur sa cécité spirituelle et sa sentimentalité.
    Pour les personnes qui font métier de guider les autres sur les chemins de l’illusion, il n’y a rien à faire. Nous les connaissons, elles sont sous contrôle, inconscientes de ce qui les domine, et leur dire de se défaire de leur emprise est aussi ridicule que de demander à un riche de renoncer à sa fortune.
Ceux qui sont pris dans les filets de l’astral alors qu’ils se croient en contact avec le divin, ne redescendront pas de sitôt de leurs nuages. Ils en retomberont un jour, mais en attendant, ils sont les plus zélés propagandistes d’une subversion de la conscience.
    Pour ceux qui cherchent leur voie, et qui pourraient tomber sous l’emprise des basses hiérarchies, il est nécessaire de s’informer pour savoir où ils mettent les pieds. Beaucoup ne prennent pas de précaution, car leur désir est impérieux, et ils veulent goûter au fruit dont on leur a vanté la suavité. D’ailleurs, qui peut les renseigner, à condition qu’ils écoutent ?
Rien n’est plus fort que l’attrait d’une pratique spirituelle car elle est supposée résoudre les problèmes de l’existence.
    Une démarche spirituelle élève l’être au dessus des contingences grossières, mais elle ne lui évite pas les épreuves de la vie.
C’est à travers les difficultés que l’âme s’éveille. Pour se libérer, il faut traverser des épreuves et aucun être céleste ne les franchira à notre place. C’est l’incarnation. Les idées spirituelles qui portent au rêve, à l’évasion et à l’idéalisme sentimental sont des impasses, des mirages dans le désert de l’existence. Elles font oublier les rigueurs de la vie, mais celle-ci n’en paraît que plus dure après l’atterrissage.
    Il faudrait considérer attentivement ces données avant de décider de la voie à suivre.
Nous espérons que vous avez de la chance et que le moment venu, vous saurez voir qu’en matière de spiritualité ce qui brille n’est pas or.
    Joël Labruyère

On monte d’un cran. 
Du TRES Fort !
J'ai vécu en Inde. 
C'est la réflexion suivante qui m'a fait gagner énormément de temps !!!
Je suis heureuse de la retrouver ici. J'aurais eu bien du mal et pris beaucoup de temps pour expliquer tout ça. Chacun son rôle !
« L'Inde. Voilà une grande civilisation spirituelle où l'on crève de faim en invoquant le ciel. 
Il y a quand même un problème. »

Tout l’article :
Je dois dire qu’il s’agit ici de l'exemple de la vie d’un homme. Une femme dans le même état cherchera à donner la possibilté aux autres de bénéficier de cette sérénité.
Pertinences impertinentes
* La présentation de l'éditeur
À l'âge de 49 ans, se produisit chez ce personnage hors du commun, ce que lui-même appelle une «calamité», une sorte d'alchimie physiologique qui l'amena à la prise de conscience de «l'état naturel» qui déjà préexiste dans l'organisme vivant. U.G. nous dit: «Nous voulons tous être autre chose que ce que nous sommes actuellement. Nous sommes, c'est tout. Ce que vous êtes, est quelque chose d'unique, d'extraordinaire. Il n'y a personne comme vous, nulle part sur la planète !» Au milieu des épines... je marche. U.G. U. G. fait voler en éclats tous nos concepts préfabriqués, nos échelles de valeurs et nos idées reçues, pour nous mettre directement en contact avec la réalité.
* Les premières lignes
RENCONTRE AVEC U.G.
Depuis Paris, Michel Langinieux appela U.G. pour lui annoncer que je devais me rendre à Londres, et que je désirais réaliser un entretien avec lui, car je préparais un numéro spécial de la revue l'Originel sur le thème «les Philosophies de l'Éveil». Cela fit beaucoup rire U.C. Il répondit qu'il n'y avait aucun problème, et que je n'avais qu'à lui téléphoner, dès que je serais sur place, pour convenir d'un rendez-vous. Je pris ensuite le téléphone et échangeai avec U.G. quelques propos amicaux.
C'était une chance que U.G. se trouve à Londres, car en général il est par monts et par vaux : États-Unis, Chine, Inde, etc. ; on ne peut jamais trop savoir à l'avance où il séjourne.
Une des questions que U.G. avait posées à Michel Langinieux était : - Comment va le business ? - Plutôt en dessous..., lui répondit celui-ci. Après avoir raccroché le téléphone, Michel Langinieux me dit que pour U.G. les problèmes financiers n'existaient pas. L'argent lui tombait comme par enchantement.
U.G. vécut des moments difficiles, précisément à Londres, lorsqu'il était âgé d'environ cinquante ans, avant que la «chose» ne le foudroie, comme il le dit lui même. Il vécut comme un clochard. Sa vie n'était qu'un calvaire. Depuis, les choses se sont arrangées, et ce genre de «miracle» ne s'est jamais tari. Arrivé à Londres, je pris rendez-vous avec U.G. pour le 2 décembre, jour de mon anniversaire, à 11 heures du matin, chez lui. Il logeait dans un quartier chic de Londres. Maison typiquement anglaise, située sur une très jolie place.
Après avoir sonné, j'entendis quelqu'un descendre les escaliers, et la porte s'ouvrit. J'avais une idée très vague de l'apparence physique de U.G., mais je dois avouer que je ne m'attendais vraiment pas à celle qui s'offrait à moi. Un corps d'hermaphrodite, très mince, presque maigre ; les yeux, d'un charme fabuleux, semblaient de velours.
Nous grimpâmes à l'étage supérieur et nous installâmes dans une pièce qui semblait servir tout à la fois de chambre, de salon et de cuisine. Avant de lui poser quelques questions, je branchai magnéto et caméra.
Ce qui paraissait le plus évident, chez ce personnage, c'est que la «peur», cette peur (ou ces peurs) qui nous paralyse, semblait avoir définitivement disparu de sa vie. On percevait qu'il ne s'agissait pas d'une apparence, mais de quelque chose de bien réel.

U. G. l'éveillé impertinent
Entretien de Joël Labruyère avec Charles Antoni
En apprenant le décès d'U.G et la manière dont il s'était abandonné dans la dernière étape de son « histoire personnelle », je me remémorai les instants passés en sa compagnie, il y a quelques années de cela, où déjà j'avais pressenti qu'il mettrait en application sa manière de penser à ce sujet, lorsqu'il m'avait dit : « Si je tombais malade, alors je me coucherais tel un chien près d'un arbre, je geindrais et puis, ciao, me laisserais aller sans faire d'histoires ». U.G fut à la fois un être des plus simples et des plus étonnants qu'il m'ait été donné de rencontrer. La clef de sa vie pourrait se résumer dans cette phrase : « Au milieu des épines… je marche ».
Charles Antoni
Joël Labruyère :Originaire de l'Inde, U. G. Krishnamurti - à ne pas confondre avec l'autre Krishnamurti, mondialement célèbre - est assez peu connu. Gopala ne veut pas être importuné, et vous êtes le dernier à l'avoir rencontré pour lui soutirer quelques confidences. Peut-on dire de ce personnage qu'il est une sorte d'anti-gourou ?
Charles Antoni :U.G. est un personnage au-delà de toutes les normes. C'est un anti-tout. Il vient de Madras où il fut élevé dans le cadre de la Société Théosophique. Ses parents, qui lui prédisaient un destin particulier, l'avaient mis dans une école théosophique pour qu'il bénéficie d'un environnement privilégié. Il a suivi l'évolution de Krishnamurti, l'enfant chéri des théosophes, élevé pour devenir le messie du vingtième siècle, mais qui leur a cassé la baraque en rejetant toute autorité spirituelle. Cela lui a sans doute montré la voie. U.G. a poursuivi sa recherche en rencontrant d'autres maîtres tel Ramana Maharshi, mais je crois que Krishnamurti l'a beaucoup influencé. Après la rupture de Krishnamurti avec la sphère des « maîtres », U.G. a conclu que tout cela n'était qu'un fatras.
J. L. : Krishnamurti a dit : « J'ai pulvérisé le rocher sur lequel j'ai grandi », et « il n'y a pas de chemin qui conduise à la vérité. » UG ne veut-il pas là en rajouter une couche ?
C. A. : Oui, dans la foulée, on peut dire qu'U.G. a voulu pulvériser Krishnamurti également, du moins en paroles. U.G. pense que Krishnamurti s'est malgré tout cantonné dans une position d'autorité, tout en rejetant toutes les autorités. Quant à lui, U.G. rejette radicalement toutes les spiritualités. Il pense que cela ne mène nulle part. Il rejette également le matérialisme, ce qui signifie qu'il ne reste pas grand chose. C'est pourquoi U.G. peut être dangereux pour des personnes qui n'ont pas assez navigué à travers les doctrines spirituelles. Tout à coup, on ne sait plus à quel saint se vouer. Si tout est bidon, où sont les bornes pour se tenir debout ? Par contre, l'expérience d'U.G est instructive pour un chercheur qui s'est cassé la figure sur les peaux de bananes du supermarché spiritualiste.
J. L. : Quelle est l'idée dominante qui ressort de la démarche d'U.G. ?
C. A. : Il dit qu'on a très peu de chance d'arriver à quelque chose. Son idée, c'est de retrouver l'état naturel, ce que nous sommes tout simplement. Il ne s'agit pas de retourner à l'état animal, mais de ne prendre en compte que les besoins naturels. Il faut revenir à l'état naturel, sans la complication du mental. Pour U.G., le mental est en trop. Cela ne nous empêche pas de savoir ce qu'est un feu rouge, mais la connaissance utile s'arrête là. Je pense que dans le fond, il nie l'évolution humaine en prenant pour exemple l'état lamentable du monde. S'il y a une certaine évolution technologique, on voit bien par ailleurs qu'il se crée des foyers de guerre partout. L'évolution humaine est rudimentaire. Elle n'est faite que de bonnes intentions. U.G. prend l'exemple de l'Inde. Voilà une grande civilisation spirituelle où l'on crève de faim en invoquant le ciel. Il y a quand même un problème.
J. L. : Non seulement U.G. conteste la tradition spirituelle, mais il considère les grands initiés comme des imposteurs. Il parle du Bouddha comme d'un charlatan qui aurait fait plonger l'humanité dans des conditions encore pires. Comment expliquer ce point de vue extrémiste ?
C. A. : Je crois qu'il s'agit de provocation. Si U.G. avait connu personnellement le Bouddha, il l'aurait sans doute apprécié. Sa provocation est dirigée contre ceux qui ont transformé le message originel. C'est contre les intermédiaires que U.G. s'érige. Il dénonce les magouilles des intermédiaires qui fabriquent des idoles mortes avec la vie elle-même. Dans la philosophie du Chan, on dit : « Si tu rencontres le Bouddha, crache lui dessus. » Pour les initiés, cette attitude n'est pas iconoclaste. Elle est libératrice.
J. L. : U.G. ne nie pas avoir vécu un état d'illumination spécial qu'il appelle sa « calamité ». Il s'agit d'une expérience très curieuse avec apparition de phénomènes physiques et de traces mystérieuses sur le corps. On pense à une expérience tantrique. De quoi s'agit-il ?
C. A. : Il parle d'une calamité physique, mais on ne sait pas s'il s'agit d'une montée de kundalini ou d'un processus inconnu. U.G. a vécu cela comme une transformation biologique qu'on ne peut pas relier avec une expérience traditionnelle. Déjà, les Théosophes clairvoyants ne comprenaient rien au processus de transformation de Krishnamurti. Il s'agit de quelque chose qui est au-delà de l'occultisme. Cela proviendrait d'une autre dimension. Cette force ne toucherait que ceux qui veulent sortir du circuit de l'évolution planétaire.
J. L. : U.G. parle d'une renaissance de la glande du thymus comme certains adeptes de la tradition hermétiste occidentale. C'est un courant initiatique assez secret.
C. A. : Oui, le système glandulaire est d'une importance fondamentale dans la transformation intérieure. Le contrôle du fonctionnement glandulaire donne le pouvoir sur tout, et particulièrement le thymus qui est le centre de la vitalité et de l'immunité. Cette glande, située derrière le sternum, est atrophiée chez l'adulte, mais elle constitue le réservoir de vitalité chez l'enfant jusqu'à sept ans. U.G. semble connaître le processus de régénération par le thymus. A quatre vingt six ans, il a d'ailleurs l'allure d'un adolescent.
J. L. : Les adeptes de l'alchimie interne disent que le thymus peut se réveiller et produire à nouveau des hormones qui vont servir à édifier un être éternel à l'intérieur de la créature mortelle que nous sommes. Il s'agirait d'une renaissance. On pense que les cathares ont été massacrés parce qu'ils pratiquaient cette initiation.
C. A. : Dans le Christianisme, on représente le Christ avec le cœur ouvert et une lumière rayonnante au centre de la poitrine. C'est l'indication que la libération passe par le cœur, et qu'il s'agit d'un processus organique, au lieu du mysticisme dont on entoure ce symbole. Si sternum signifie « rayonnant », on comprend mieux la notion d'amour rayonnant, mais comme dit un maître japonais : « Quand j'entend parler d'amour, je frappe. » C'est pourquoi, lorsqu'il entend parler d'amour, U.G. devient acerbe, car il rejette la sentimentalité, ce qui ne l'empêche pas d'être charmant et de bonne compagnie. L'amour réel n'est pas celui qu'on voit dans la vie ordinaire. L'amour n'est pas de l'humanitarisme. C'est un état qu'on ne peut connaître qu'après un processus de renaissance, mais U.G. ne fait pas de théorie à ce sujet. Il ne dit même pas qu'il faut essayer d'y parvenir. Cela arrive par accident. Il parle d'une « calamité » qui lui est tombée dessus et qu'il supporte comme tout le reste.
J. L. : Mais si on ne peut rien faire, à quoi bon se fatiguer à chercher ?
C. A. : U.G. dit que malgré tous nos efforts, nous avons peu de chance. On ne sait pas comment et pourquoi ça nous tombe dessus. Il est fort possible que cela arrive lorsqu'on ne croit plus en rien, quand la limite de la désillusion est atteinte. Celui qui est un véritable baroudeur, et qui est parvenu au point où il a tout laissé tomber, à sans doute les dispositions requises, à condition qu'il demeure assoiffé d'absolu. On retrouve cela dans le Zen : l'illumination survient au moment où on s'y attend le moins. C'est l'idée du Chan également. U.G. insiste beaucoup sur cette transformation biologique dont les maîtres spirituels parlent peu, peut-être par prudence, ou parce qu'ils n'y ont pas accès eux-mêmes.
J. L. : On peut donc dire que U.G. n'est pas un nihiliste, mais qu'il rejette uniquement ce qui n'a aucune importance à ses yeux. U.G. ne cherche pas à transmettre sa connaissance. Il ne veut même pas en parler, alors qu'il prétend être libéré de tout souci et de la peur. Pourquoi n'en fait-il pas profiter les autres ?
C. A. : A mon avis, c'est une question de tempérament. Certains sont disposés à en parler et d'autres, non. Le caractère de U.G. c'est de prendre les choses comme elles sont sans se poser de question. Il a toujours vécu à la limite, puisqu'il a été clochard, dormant dans la rue. Il a sauté à pieds joints dans un lâcher-prise absolu. Il était prêt à se laisser mourir, et d'ailleurs, en cas de maladie, il se « couche dans un coin et attend en gémissant comme un chien. » Il affirme qu'un être vivant n'a pas à se poser de question sur la vie et la mort, ou la vie après la mort. Quelqu'un de vivant est simplement occupé à vivre.
J. L. : U.G. ne donne-t-il pas l'impression d'avoir atteint la sérénité parce que quelque chose de nouveau est programmé dans son corps, et qu'il sait qu'il est tiré d'affaire ?
C. A. : Pour lui, l'idée d'atteindre quelque chose n'existe pas car il a abandonné tous les concepts. Bien qu'il fasse preuve d'une compassion naturelle, on ne trouve chez lui aucune trace de nos bons sentiments. Il n'est pas missionné pour sauver qui que ce soit. Selon lui, celui qui prétend vouloir aider autrui démontre qu'il éprouve encore des besoins. Vouloir faire du bien ne serait qu'un besoin égocentrique. U.G. va encore plus loin, puisqu'il prétend que tout désir d'accomplir une action provient de l'attachement. Il semble avoir décroché de toutes les convenances, alors qu'il continue à vivre normalement à Londres dans une maison confortable. Personne ne sait d'où lui vient l'argent, car il ne donne pas de conférences et n'écrit pas de livres.
Aujourd'hui, il refuse même les interviews, et j'ai été le dernier à l'interroger. On sait qu'il voyage, il va en Chine ou ailleurs, sans laisser d'adresse. Pourquoi voyage-t-il ? Personne ne le sait.
J. L. : Est-ce qu'en approchant ce personnage, on est tenté de l'imiter ?
C. A. : J'ai rencontré quelqu'un qui s'est débarrassé de toutes les idées que nous traînons péniblement derrière nous. Mais il n'y a rien à imiter. Lorsqu'on pige le truc, on n'a pas envie d'être comme U.G. ou n'importe qui d'autre. On est soi-même. Lui, à quatre-vingt six ans, avec son physique enfantin, donne l'impression d'une grande légèreté. Il adore cuisiner pour ses invités, mais je ne l'ai vu manger que des céréales avec du lait comme un gosse. Il ne vous accable pas de théories. C'est bien rafraîchissant.
Lire : "U.G. Pertinences Impertinentes", de Charles Antoni, Éditions Antoni-L'Originel
http://www.decitre.fr/livres/u-9782910677152.html 
LA méditation ne doit pas être une prise de tête
CE QU'EST VRAIMENT LA MEDITATION - SOGYAL RINPOCHE
Sogyal Rinpoché explique que la méditation va plus loin que réciter des mantras ou brûler de l'encens

1 commentaire:

  1. La méditation, c'est d' abord savoir respirer depuis le ventre et se centrer .C'est tout même les bougies l' encens, lesfleurs la musique sont déja des aménagements subalternes,ou tout simplement des aménagements qui nous permettent de nous rasssurer. Bien parti ce blog dommage qu on ne peut pas le suivre..J' ai l impressions que vous publiez tout sur les feuillets et pas dans les entrées. Si vous publiez une entrée à chaque fois cela permet au lecteur de pouvoir répondre a chaque texte. Dans les feuillets on ne peut répondre seulement qu au dernier texte, tous se siuvent..J' en parle pour avoir aussi un blog dans blogspot.
    Amicalement,
    Sidoni Pratt

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